Inde: aide à la rénovation d’un bâtiment monastique

29/08/2023 Leuven – Les « Servantes de Marie » sont une congrégation féminine indienne autochtone, fondée en 1944 pour prendre soin des personnes en marge de la société, en particulier les femmes et les enfants appartenant à des minorités ethniques défavorisées ou à la classe sociale des « Dalits » (anciennement appelés « intouchables »). Aujourd’hui, les religieuses interviennent dans dix-huit diocèses indiens.

Dans le diocèse de Roukela, elles ont une maison à Telendih. La population appartient à des groupes ethniques très divers. La plupart des familles sont très pauvres. Elles vivent du peu qu’elles cultivent elles-mêmes et sont complètement dépendantes des pluies de la mousson. Il est fréquent que la récolte ne soit pas suffisante pour vivre, et beaucoup louent leur force de travail comme journaliers. Cependant, les gens ont une fois forte et profonde, et la messe est pour beaucoup d’entre eux le point culminant indispensable des dimanches et des jours fériés.

Cinq membres du personnel enseignant avec deux sœurs âgées.

Les sœurs sont particulièrement actives dans la catéchèse, afin que les gens puissent mieux connaître l’Évangile et la foi de l’Église, et plus profondément. Elles se sont également engagées à faire en sorte que les jeunes filles aillent elles aussi à l’école. En effet, la plupart des femmes ne savent ni lire ni écrire et sont désavantagées. Les sœurs donnent donc des cours aux jeunes filles et sensibilisent les familles à cette question. Par des visites aux malades, aux personnes âgées et aux mourants, elles font ressentir l’amour de Dieu.

Sœur Meric Toppo, supérieure de la communauté de Telendih, est l’une des pionnières du couvent. Sœur Bernadette Kerketta, supérieure provinciale, dit de sa consœur : « C’est dans la joie qu’elle s’est mise au service de la mission au cours des 40 dernières années. Elle a parcouru de nombreux kilomètres à pied pour atteindre les gens dans leur douleur et leur misère et pour leur redonner espoir et courage. Elle a uni les paroissiens en un seul peuple au sein de la paroisse et est restée très terre à terre dans son style de vie, profondément enracinée dans les valeurs de l’Évangile et très engagée dans la transmission de la foi. »

Sœur Bernadette nous demande de l’aide pour ses consœurs de Telendih, car elles ont de gros problèmes : leur maison a besoin d’être rénovée. L’eau pénètre par le toit, lequel est devenu instable. Les murs sont criblés de fissures, les portes en bois sont rongées par les termites, et la cuisine, la salle de bain et les installations électriques doivent également être réparées. Nous avons promis 17.500 euros pour les travaux les plus urgents.

Votre don bénéficiera à ce projet ou à un projet similaire, et permettra le travail pastoral de l’Aide à l’Église en Détresse.

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