02/07/2025 Louvain – Le diocèse de Rio Branco se situe dans l’ouest du Brésil. Des pans entiers de cette région de plus de 104.000 kilomètres carrés se situent dans la jungle. Il s’agit d’une zone impraticable où les distances sont immenses et où de nombreuses localités ne sont accessibles que par voie d’eau. Sur ses quelque 700.000 habitants, environ 500.000 sont catholiques. La pénurie de prêtres est sévère : il n’y a que 39 prêtres dans le diocèse, si bien qu’en moyenne un prêtre a la charge de près de 13.000 catholiques. Dans ces circonstances, une pastorale intensive n’est guère possible. Les sectes se propagent rapidement, jusque dans la jungle, parce qu’elles disposent d’un personnel nombreux et rapidement formé, ainsi que de grandes ressources, et parce qu’elles promettent des miracles aux gens.

Le visage le plus célèbre de l’Église dans cette région est probablement le père Paolino Baldassarri, un missionnaire italien qui a travaillé au Brésil pendant près de 70 ans, la plupart du temps en Amazonie. Il est décédé le 8 avril 2016 à l’âge de 90 ans avec une réputation de sainteté. Même à près de 90 ans, il entreprenait de longs voyages à travers la jungle sur son modeste bateau pour rendre visite aux fidèles. Il était toujours vêtu d’un gilet de sauvetage et d’un casque de moto, car il ne savait pas nager. Même dans sa vieillesse, il continuait d’exercer en tant que médecin et traitait d’innombrables patients.
En arrivant dans la région il y a près d’un demi-siècle, il a failli être victime du paludisme dès la première semaine. Cependant, il a miraculeusement survécu et a rapidement commencé à se rendre en canoë dans les villages situés au milieu de la forêt vierge. De nombreuses familles s’étaient éloignées de la foi catholique en raison du manque de prêtres. Le missionnaire les a ramenés à la foi. À la fin, 100 % de la population de sa paroisse était catholique.

Cet exemple montre l’importance de la présence des prêtres et les bons fruits de leur travail. Cependant, il devient de plus en plus difficile de bénéficier de la présence de missionnaires étrangers, car le nombre de vocations dans les pays occidentaux est en forte baisse. Quant aux prêtres autochtones, ils sont également importants, surtout parce qu’ils sont habitués aux conditions difficiles de la jungle.
Heureusement, 14 jeunes hommes du diocèse de Rio Branco ont répondu à l’appel du Seigneur. Cette année encore, nous aimerions soutenir leur formation à hauteur de 10.700 euros.
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