Aide à la formation pour 28 séminaristes au Cameroun et au Tchad

30/01/2023 Leuven – L’Ordre des « Missionnaires de Saint-François de Sales » a été fondé en France en 1838. Son but est la mission, l’annonce de la foi par la prédication et la pastorale, ainsi que l’éducation catholique des enfants et des adolescents. Aujourd’hui, il compte 1.500 membres dans près de 30 pays à travers le monde.

En Afrique, les « Missionnaires de Saint François de Sales » sont aujourd’hui représentés dans dix pays et jouissent de nombreuses vocations. La délégation du Tchad et du Cameroun compte actuellement 28 jeunes hommes en formation.

L’un d’eux est Yves, qui voulait en fait être banquier quand il était enfant. Il a toujours fait partie des trois premiers de sa classe et était surtout très bon en mathématiques. Alors qu’il fréquentait l’école secondaire, il allait au catéchisme de sa paroisse et est devenu enfant de chœur. L’église devint bientôt pour lui une deuxième maison. « Quand j’étais adolescent, il n’y avait que trois endroits où l’on pouvait me trouver : chez mes parents, à l’école et à l’église », dit-il. « Je me sentais vraiment chez moi à l’église, et j’étais heureux d’être là pour prier, pour servir à la messe, pour écouter les sermons, pour apprendre quelque chose au catéchisme ou recevoir la formation d’enfant de chœur, et pour rencontrer le Seigneur, présent dans le tabernacle et dans chaque frère et sœur que je pouvais rencontrer là-bas. J’allais avec empressement à l’église et je servais de tout mon cœur en tant qu’enfant de chœur ».

Mais il y avait un problème : la plupart des servants d’autel ne pouvaient pas servir à la messe pendant la semaine. Yves raconte : « Certains habitaient loin de l’église, et il était dangereux pour eux de quitter la maison à 5 ou 5h30 du matin pour la messe de 6 heures, car il faisait encore nuit et ils étaient trop jeunes pour se déplacer seuls dans l’obscurité. D’autres ne pouvaient pas venir parce que leur école était loin et qu’ils devaient partir tôt pour arriver en classe à l’heure. D’autres encore n’étaient pas autorisés à servir tôt à la messe parce que leurs parents ne leur permettaient pas de le faire pendant l’année scolaire, vu qu’ils devaient faire leurs devoirs et accomplir leurs tâches ménagères du matin. Pour cette raison, le prêtre était très souvent seul pendant la messe. Face à cette situation, j’ai décidé d’aller à l’église tous les jours, que ce soit seul ou en groupe, qu’il pleuve ou non (car la saison des pluies était aussi une autre raison importante pour laquelle les servants d’autel ne venaient pas). Ma proximité avec le Seigneur et mon ministère dans l’Église m’ont fait réaliser quelque chose de grand : en fait, Dieu Lui-même était derrière ma motivation à Le servir. Plus je m’engageais à Le servir, plus j’étais attiré par Lui et convaincu que j’étais au bon endroit. Je reconnaissais aussi la nécessité et l’importance d’un prêtre pour le monde entier. Mon désir de devenir banquier s’est lentement transformé en un désir plus grand : devenir prêtre ».

Au début, sa mère était contre parce qu’elle avait d’autres projets pour lui : il devait faire carrière et fonder une famille. Mais à la fin, elle a accepté son souhait, qu’Yves considère comme une grâce. La conclusion qu’il tire du parcours qu’il a suivi dans le cadre de sa vocation est la suivante : « Nous n’avons qu’à aimer Jésus, à être sincères et honnêtes avec Dieu et avec nous-mêmes, et à toujours Le servir de tout notre cœur. Si nous faisons cela, notre vie sera conforme à la volonté de Dieu, car personne ne peut nous retirer de la main de Dieu ».

Pour qu’Yves et ses confrères puissent continuer à suivre leur vocation, nous soutenons cette année la formation des 28 jeunes religieux à hauteur de 11.200 euros.

Votre don bénéficiera à ce projet ou à un projet similaire, et permettra le travail pastoral de l’Aide à l’Église en Détresse.
Communication sur votre virement: 199-02-79 Cameroun & Tchad

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