Brésil: Réparation d’un bateau pour la pastorale en Amazonie

31/05/2021 Leuven – Le diocèse de Xingu-Altamira s’étend sur un vaste territoire amazonien. Comptant plus de 247.000 kilomètres carrés, il est légèrement plus grand que la Grande-Bretagne. Cependant, avec à peine plus de 360.000 habitants, il est peu peuplé. Il est largement recouvert par la forêt tropicale.

Une partie de ses habitants proviennent d’autres régions du Brésil. Ils ont été chassés par de grands propriétaires terriens, des sociétés minières ou par la construction du barrage de Belo Monte. Des problèmes sociaux tels que l’éclatement des familles ou la consommation de drogue et d’alcool les affectent fréquemment. Bon nombre d’habitants locaux font également partie de tribus autochtones qui vivent dans la jungle.

Près de 70% de la population est catholique. Le diocèse est divisé en seulement dix paroisses. L’une d’entre elles est la paroisse Saint-François-Xavier, qui regroupe de nombreux villages. Quarante d’entre eux sont situés en bord de fleuve, dans la forêt tropicale, et ne sont accessibles que par voie d’eau. Là-bas, la pastorale est un défi particulièrement important. Les fidèles attendent les sacrements, une instruction religieuse, et de l’aide dans leurs problèmes concrets.

Du bateau », comme l’a fait Jésus (Lc 5, 3). Plus de 400 communautés riveraines sont ainsi prises en charge. Certaines se trouvent en pleine nature, il y a parfois jusqu’à mille kilomètres entre elles et le siège de la paroisse. À l’occasion de leurs visites, les prêtres et les missionnaires laïcs doivent passer plusieurs jours en bateau. Quand le Santa Teresinha fait escale, les enfants se précipitent et, pendant des journées entières, un prêtre baptise et enseigne. Dans certains villages, les prêtres ont la possibilité de venir tous les trois mois, mais d’autres communautés attendent plus de deux ans la prochaine messe.

Les catéchistes font ce qu’ils peuvent, ils ne pourront jamais remplacer le prêtre. Or, il a besoin d’un bateau solide et puissant. Ça fait longtemps que le Santa Teresinha n’a plus ces qualités. Il est maintenant hors d’âge et doit être réparé au chantier naval. La paroisse est trop pauvre pour pouvoir le réparer. Nous avons promis les 6.200 euros nécessaires. L’Esprit ne doit pas seulement planer sur les eaux, il doit aussi arriver dans les coeurs.

Votre don bénéficiera à ce projet ou à un projet similaire, et permettra le travail pastoral de l’Aide à l’Église en Détresse.
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